Le bar éphémère fait pour durer !
Collectif, le concept a été pensé par Saint-Bris-le-Vineux.
Une information bâtie autour d’un projet insolite et collectif qui a vu le jour au tout début du printemps.
Un tempo et une cadence donnés par l’ensemble des habitants.
C’est bel et bien l’ensemble des habitants de la localité de Saint-Bris-le-Vineux qui ont été mis à contribution autour de ce concept novateur. Ils donnent le tempo et la cadence à cette boutique qui ne se contente pas de servir quelques citronnades et des bières artisanales produites dans la région mais cela crée véritablement des animations dynamiques et culturelles dans la commune.
Réfléchir à l’attractivité de la localité.
« L’Eph » – le diminutif de l’éphémère – a eu pour vocation de nous régaler tout l’été. L’idée émane de la journaliste et écrivaine, pétrie d’enthousiasme, Anne-Charlotte LAUGIER.
Entre deux nouvelles aventures de son héroïne préférée – « la déjà très célèbre « Pétasse » dont les rocambolesques péripéties un brin déjantées – et des voyages de presse vécus au cœur du temple machiste automobile via ses essais déclinés par les constructeurs, elle avait encore un peu temps libre devant elle afin de se poser, et réfléchir à l’aspect attractivité de sa localité d’adoption : Saint-Bris-le-Vineux.
Créer de la cohésion sociale à travers la culture et les arts de la table.
En compagnie d’un commerçant du coin, Driss, soucieux lui aussi d’apporter une plus-value et sa pierre personnelle à la vie noctambule de son village qui possède une petite place centrale comprenant plusieurs vitrines commerçantes des plus sympathiques, Anne-Charlotte endosse une toute autre vêture avec la complicité et le soutien de la municipalité.
Et si l’on créait une boutique éphémère qui serait un lieu de vie, facilitateur de cohésion sociale, d’échanges amicaux et cordiaux, de découverte artistique et culturelle, du retour à la vie, quoi ! Avec en plus, l’opportunité de pouvoir se restaurer autour de bons produits faits maison et terroir, et accessible !
Depuis l’ouverture, L’Eph ne désemplit pas ; les rendez-vous nocturnes des week-ends (voire des jours de semaine) se succédant avec le même succès. Musique folk ou de world music, exposition d’artistes peintres, de photographes, de sculpteurs, lectures de poésies ou de nouvelles constituent un savoureux patchwork dont les amateurs ne boudent pas leur plaisir.
Est-ce que cette aventure éphémère ne durera qu’un seul été ?